This ‘second abdication’ [the first was in 1814] of 22 June 1815 echoes the letter Napoleon had written the day before to the President of the Chamber of Representatives, Lanjuinais (see the object for 21 June).
The martial rhetoric and his disappointment with the Chamber of Representatives are the same and the notions of ‘public safety’, the ‘independence of the nation’ and the focus on the ‘person’ of the Emperor appear in both texts.
The statement was dictated by Napoleon to Lucien Bonaparte. It is not a grandiose act of sacrificial immolation as some have read it, but confirmation of the political defeat that followed the military one. Napoleon still desperately tried to save the throne for his son by naming him Emperor under the title Napoleon II. But in declaring his political career to be over and naming his successor in the same sentence, Napoleon seemed unaware that if he no longer had any political power, he was in no position to name a successor. Lanjuinais drew Napoleon’s attention to this fact by offering to pass on to the Chamber merely Napoleon’s ‘wish’ that his son succeed him on the throne.
The Chamber, in not creating a regency, was reflecting the views of the liberal Revolutionaries such as Lafayette and Lanjuinais who felt Napoleon had destroyed the values of the Revolution of 1789, but the decision was also to satisfy the Allies, who were on the point of entering Paris and who had demanded Napoleon’s removal. The European Powers had no desire to validate the Usurper’s dynasty by placing his son on the throne.
A transcription and translation of the letter can be found under Further Information, along with the full original entry in French.
Déclaration au Peuple français
Français,
En commençant la guerre pour soutenir l’indépendance nationale je comptais sur la réunion de tous les efforts, de toutes les volontés, et le concours de toutes les autorités nationales : j’étais fondé à en espérer le succès et j’avais bravé toutes les déclarations des puissances contre moi.
Les circonstances paraissent changées. Je m’offre en sacrifice à la haine des ennemis de la France : puissent-ils être sincères dans leurs déclarations et n’en avoir réellement voulu qu’à ma personne !
[p. 2] Ma vie politique est terminée et je proclame mon fils, sous le titre de Napoléon 2, Empereur des Français.
Les Ministres actuels formeront provisoirement le Conseil de gouvernement[ ]. L’intérêt que je porte à mon fils m’engage à inviter les Chambres [des Pairs et des Représentants] à organiser sans délai la régence par une loi.
Unissez-vous tous pour le Salut public et pour rester une nation indépendante.
Au Palais de l’Élysée
Le 22 juin 1815.
Napoléon »
Declaration to the French people
French men and women,
In starting war to maintain national independence, I was counting on all efforts and wills coming together and on the support of national authorities. I had reason to hope for success and braved all the declarations of the Allied powers lined up against me.
Circumstances appear to have changed. I offer myself in sacrifice to the hatred of the enemies of France. May they be sincere in their declarations and really only hold a grudge against my person.
My political life is over and I declare my son Emperor of the French, under the title Napoleon II.
The current ministers will form a provisional governing council. The interest I take in my son leads me to invite the Chambers [of Peers and of Representatives] to organise the regency by law without delay.
You should all unite for public safety and in order to remain an independent nation.
At the Elysée palace.
22 June 1815
Notice
La « seconde abdication » contenue dans cette Déclaration au Peuple français du 22 juin 1815 fait immédiatement écho, jusque dans les termes, à la lettre au Président de la Chambre des Représentants (Lanjuinais), du 21 juin. La rhétorique martiale s’y retrouve (« j’avais bravé », « je m’offre en sacrifice ») et comporte les accents déceptifs (« je comptais sur la réunion de tous les efforts, de toutes les volontés, et le concours de toutes les autorités nationales ») du défaut devenu manifeste, le 21 juin, de la Chambre des Représentants qui dispose désormais des Gardes nationaux . Le « Salut public », l’indépendance de la nation, ainsi que la « personne » de Napoléon figurent symétriquement dans les deux textes
La Déclaration écrite par Lucien sous la dictée de Napoléon à l’Élysée, n’est pas l’acte d’immolation sacrificiel et grandiose qu’on a parfois voulu y lire en suivant le mouvement de l’idolâtrie bonapartiste ; sous le style impérial, la Déclaration constate la défaite politique après la défaite militaire, tout en tentant désespérément de sauver le trône de l’Aiglon : « Ma vie politique est terminée et je proclame mon fils, sous le titre de Napoléon 2, Empereur des Français ».
Inscrits dans une même phrase le renoncement de l’Empereur (« Ma vie politique est terminée »…) et la proclamation de son fils (« je proclame mon fils, sous le titre de Napoléon 2, Empereur des Français ») semblent conditionnées l’une à l’autre, alors que le fait de la première proposition emporte le droit de la seconde. Lanjuinais , président de la Chambre des Représentants le signifie directement au déchu lorsque celui-ci lui observe que le décret d’acceptation par la Chambre de son abdication ne fait aucun cas de Napoléon II : « La chambre n’a délibéré que sur le fait précis de l’abdication, je me ferai un devoir de lui rendre compte du vœu de votre majesté pour son fils » .
La Chambre, en ne créant pas la régence souhaitée exprime autant le sentiment de révolutionnaires libéraux, tels Lafayette ou Lanjuinais, qui tiennent Napoléon pour le fossoyeur des valeurs de 1789, qu’elle ménage les Alliés, près d’entrer dans Paris et qui ont exigé son éviction. Les puissances européennes coalisées ne sauraient valider la pérennité dynastique de l’Usurpateur.
V.-A. Lanjuinais, Notice sur la vie et les ouvrages de J.-D. Lanjuinais
• in J.-D. Lanjuinais, Œuvres, Paris, Dondey-Dupré, 1832, t. 1, extr., p. 65-68
« L’empereur voulait faire nommer au fauteuil l’un des quatre présidens de comité du conseil d’état, et de grands efforts furent dirigés dans ce but, mais sans le moindre succès.
Au premier tour de scrutin, Lanjuinais eut 189 suffrages, et Merlin, le candidat de l’empereur, 49.
Les ministres, les conseillers d’état et les hommes dévoués au gouvernement, espérant empêcher la nomination de Lanjuinais, répandirent le bruit que l’empereur de l’accepterait pas.
Leur attente fut trompée ; toutes les voix dissidentes se reportèrent sur lui, et il fut proclamé au milieu des applaudissemens. Dans cette circonstance, Napoléon tint un conseil d’état. Il ne manqua point de flatteurs pour le porter à refuser sa sanction : Regnault de Saint-Jean-d’Angely et l’austère [L.] Carnot lui représentèrent le danger de cette mesure. [L.] Carnot, en particulier, pénétré d’estime pour Lanjuinais, et répondant de sa loyauté, obtint, malgré une forte répugnance, le consentement de Napoléon. Cependant l’empereur balançait encore, [p. 66] et voulait faire dépendre son approbation des réponses que le président élu ferait à certaines questions ; voici leur entretien :
"NAPOLEON : Eh bien ! monsieur, il ne s’agit plus de tergiverser, il faut répondre à mes questions.
LANJUINAIS : Sire, avec la rapidité de l’éclair, car je ne compose point avec ma conscience.
NAPOLEON : Êtes-vous à moi ?
LANJUINAIS : Je n’ai jamais été à personne, je n’ai appartenu qu’à mon devoir.
NAPOLEON : Vous éludez. Me servirez-vous ?
LANJUINAIS : Oui, Sire, dans la ligne du devoir, vous avez la visibilité.
NAPOLEON : Mais, me haïssez-vous ?
LANJUINAIS : J’ai eu le bonheur de ne haïr jamais personne, d’être bienveillant et bienfaisant quand je l’ai pu, même envers ceux qui m’ont fait tuable à vue pendant dix-huit mois[ ]".
À ces mots Napoléon tend les bras au président élu et l’embrasse. Il envoie ensuite Régnault de Saint-Jean-d’Angely, porter à la chambre son acceptation.
Le rôle passif de président l’empêcha de participer, autrement que par son vote, aux délibérations nobles et sages qui ont mérité à la chambre des représentans la reconnaissance des amis de la liberté [p. 67] et du pays. Il prit seulement part à la discussion de l’adresse, où il fit substituer le mot de héros à celui de grand homme, en faisant observer naïvement, que l’expression de grand homme supposait des vertus dont celle de héros pouvait plus, aisément se passer.
Dans la nuit du 21 juin, il assista au comité spécial, tenu aux Tuileries, pour délibérer sur l’abdication provoquée, le matin à la chambre, par MM. Jay et Lafayette, et il appuya la base de délibération posée par Thibaudeau, qu’on sacrifierait tout pour la patrie, excepté la liberté constitutionnelle et l’intégrité du territoire. Ce principe passa à 17 suffrages sur 30. Il appuya aussi la proposition tendant à l’abdication de l’empereur, faite, ensuite par Lafayette, et qui ne fut point adoptée. Le lendemain l’empereur envoya à la chambre son abdication en faveur de son fils. L’abdication fut acceptée par la chambre. Lanjuinais porta le décret aux Tuileries ; et sur l’observation de l’empereur, que cet acte ne mentionnait pas son fils, il dit avec une fermeté respectueuse : "La chambre n’a délibéré que sur le fait précis de l’abdication, je me ferai un devoir de lui rendre compte du vœu de votre majesté pour son fils."
Napoléon comprit cette réponse, et dit qu’il recommandait son fils à la chambre. Peu de jours après les étrangers entrèrent dans Paris, et les portes de la chambre furent occupées militairement. Quatre-vingts représentans repoussés de leur palais se réunirent [p. 68] au domicile de leur président, et signèrent avec lui un procès-verbal constatant la violence qui mettait fin à l’exercice de leurs fonctions ».
Notice biographique de J.-D. Lanjuinais
Jean-Denis Lanjuinais (1753-1827), Président de la Chambre des Représentants des Cent-Jours, est une figure de proue du libéralisme politique depuis la pré-Révolution jusqu’à la Restauration.
Professeur de droit canonique à Rennes (Bretagne) avant 1789, il est élu député aux États-Généraux et un orateur actif de la Constituante. Il fonde, en compagnie de Le Chapelier et Glézen, le club breton, matrice de celui des Jacobins. Retourné à ses études durant la Législative, il siège à la Convention, où il s’oppose aux conditions du procès de Louis XVI. Proche des Girondins, il se défend héroïquement lors de leur mise en accusation et partage leur proscription à compter de juin 1793. Rappelé à la Convention après la chute de Robespierre, il est l’un des pères de la Constitution de l’an III (1795). Élu par 74 départements, il siège au Conseil des Anciens jusqu’en 1797. Il devient ensuite professeur de Législation et de Grammaire générale à l’École centrale de Rennes. Il se rapproche des Idéologues et du cercle de Madame de Staël, et se distingue comme un savant respecté (sciences juridiques, morales et politiques, langues orientales).
L’avènement du régime bonapartiste le renvoie à l’opposition politique, malgré la chape dont le Premier consul couvre l’espace politique dès son accession au pouvoir. Lanjuinais approuve certes le 18 brumaire – il s’y résigne –, avec ses amis Idéologues, et il est ensuite nommé sénateur (1800), avec beaucoup d’anciens révolutionnaires (il y retrouve Daunou, Volney, Destutt de Tracy, Grégoire…). Membre (1803) puis commandant (1804) de la Légion d’Honneur, il devient comte d’Empire (1808) et entre à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1808 ; au titre des Langues orientales). Suivant cette énumération, Lanjuinais pourrait être considéré comme un bénéficiaire du Ier Empire, toutefois il en va tout autrement : en effet, le titre de comte, comme son grade dans la Légion d’Honneur lui sont attribués par des décisions collectives concernant tous les sénateurs, par fournée, et visant plus à conférer une certaine dignité aux institutions impériales qu’à récompenser des fidélités ; quant à son élection à l’Académie, elle n’a pas dépendu du vouloir de Napoléon.
À rebours de cela, Lanjuinais s’oppose seul dans le Sénat au consulat décennal (1802 ) et ensuite à l’a proclamation de l’Empire (1804). Sous la coupe de Napoléon Ier, les délibérations des assemblées n’ayant pas pour secours et garantie la publicité des débats, Lanjuinais tourne son énergie dans d’autres directions, savoir les études savantes et la reconstitution d’un enseignement juridique supérieur au sein de l’Académie de Législation ou Collège de Jurisprudence (à Paris, avec Target, Portalis, Malleville, …) dont la création des universités impériales sonne le glas en 1804-1805, débarrassant Napoléon du prurit idéologue. Lanjuinais lit, s’instruit et se forme, écrit beaucoup et mérite ainsi son entrée à l’Académie (1808).
Lorsqu’en 1812 la campagne de Russie arrête les progrès de Napoléon et annonce le déclin, Lanjuinais se trouve mêlé (toujours en compagnie de Grégoire, Destutt de Tracy, Volney…) à la conspiration avortée du général Malet (octobre 1812), visant au renversement du régime bonapartiste.
En 1814, alors que les Alliés ont investi Paris, Lanjuinais est au nombre des soixante-quatre sénateurs (sur cent quarante) qui votent, à l’instigation de Talleyrand, la déchéance de l’Empereur (Lanjuinais appartient à la commission qui rédige l’acte de déchéance et prononce aussi le rejet de la succession dynastique ), la constitution d’un Gouvernement provisoire (3 avril 1814), puis élabore un projet de constitution dite communément « sénatoriale » (du 6 avril), que refuse ensuite Louis XVIII par la déclaration de Saint-Cloud (2 mai).
Durant la première Restauration, Lanjuinais accède à la Chambre des Pairs (4 juin 1814) à raison du fait qu’il n’est pas régicide et qu’il s’est distingué par sa résistance au régime précédent, toutefois il se révèle là-aussi un ardant défenseur des libertés et opposant constant au retour des formes de l’Ancien Régime.
Au retour de Napoléon de l’Île d’Elbe, Lanjuinais se retire et refuse de prêter les serments que ses différents titres et fonctions exigent. L’Empereur n’ayant pas oublié la part prise à sa première chute l’exclut de la nouvelle Chambre des Pairs. Il est en revanche élu par la ville de Paris et le département de la Seine-et-Marne à celle des Représentants qui le porte, le porte largement à sa présidence la 4 juin 1815, contre les candidats impériaux. Quoique Napoléon y soit spontanément hostile, il confirme cette désignation, qui manifeste la défiance, sinon l’adversité de la Chambre des Représentants. Lorsqu’après Waterloo, l’échec militaire entraîne la chute politique, la Chambre des Représentants devient l’organe de la seconde déchéance, Lanjuinais favorise, à la présidence, les menées des libéraux (Lafayette en particulier) contre l’Empereur. L’achèvement des Cents-Jours répète ainsi à la Chambre des Représentants ce qui s’était produit au Sénat en 1814 : la Chambre accepte l’abdication de Napoléon sans admettre la succession de Napoléon II.
De nouveau pair sous la seconde Restauration, Lanjuinais y poursuit persévéramment l’opposition libérale (spécialement contre l’ultramontanisme) jusqu’à sa mort en 1827.
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