Napoleon attempted to put some distance between himself and the advancing allies by leaving for the port of Rochefort on 30 June. It was there, he hoped, that two frigates would be waiting to whisk him away to America.
A second group of followers, made up of General Montholon and the Count de Las Cases, chamberlain, took a different route. It was on this journey that Las Cases began his daily journal, passages from which would later on form the celebrated Mémorial de Sainte-Hélène, a text that brought posthumous glory to the fallen emperor.
When they were recognised as members of Napoleon’s travelling party, they met with different reactions depending upon the place. Sometimes there was ambivalence, at others there was downright hostility. Las Cases noted, for example, the hostility of the small town of Saintes. An angry mob shouted insults at the travellers, calling them ‘scélérats’ (‘blackguards’). The National Guard was forced to intervene to prevent bodily harm. Las Cases referred to his would-be attackers as ‘populace’ or ‘rabble’, despite the fact that most of those gesticulating were actually men, and above all women, of the town elite.
The arrival of some country-folk and some “fédérés” changed the mood of the gathering, and it was to the accompaniment of the good wishes of the new crowd that the party set off again. These people Las Cases calls ‘le peuple’ or ‘the people’, a word with a noble ring to it. Nor is this anecdotal. The chequerboard ‘for-and-against’ nature of the reaction of people on the way was mirrored on Napoleon’s journey too, and this gives a snapshot of public opinion during Napoleon’s second fall. Whilst both country and town shared the same longing for peace, nevertheless urban dwellers had been harder hit by the Continental Blockade and saw Napoleon as an obstacle to peace, whereas country dwellers had seen prices and salaries rise in the agricultural sector. And the country had always been more appreciative of the return of religion and was more attached to the father figure who had brought glory to, and pride in, the victorious nation.
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Fuyant l’avancée des Alliés sur Paris, Napoléon se mit en route le 30 juin vers le port de Rochefort où l’attendaient deux frégates mises à disposition pour atteindre, pensait-il, l’Amérique. Une seconde colonne de fidèles, composé entre autres du général Montholon et le Comte de Las Cases, chambellan, prit un itinéraire différent. Dans ces derniers jours en terre française, Emmanuel de Las Cases commença à tenir son journal d’exil, futur matériau pour le Mémorial de Sainte-Hélène. Las Cases relate l’hostilité des habitants de la petite ville de Saintes. Une foule agitée, nerveuse injuria les voyageurs et les traita de scélérats. Las Cases utilise le mot péjoratif de populace, bien qu’il note qu’elle était essentiellement constituée d’hommes et surtout de femmes de la classe distinguée de la ville. L’arrivée de paysans et de « fédérés » changea les esprits et ce furent sous les acclamations que la petite troupe continua son périple. Au-delà de l’anecdote, ces péripéties illustrent l’état d’esprit de la population lors de la seconde chute de Napoléon. Si les habitants des villes et des campagnes partageaient le même désir de mettre fin aux guerres, l’adhésion au régime impérial et à la personne de Napoléon connut deux déclinaisons différentes. Elle s’était effondrée dans la population urbaine qui fut durement touchée par les conséquences négatives du Blocus continental et qui considérait l’empereur comme un obstacle à une paix durable et au retour des affaires. A l’opposé l’Empire fut une période de hausse des prix et des salaires dans l’agriculture. De plus, le monde rural avait été sensible au rétablissement de la religion et restait profondément attaché à un état personnalisé par une figure paternelle, qui leur avait fait ressentir la gloire et la fierté d’appartenir à une nation victorieuse.